divendres, 14 d’octubre del 2022

Les jolies vacances

La Suite


Les chapitres finals toujours sont les plus incommodes et c'est pour cette raison que je pense que, dans le mon de la culture et l'art les suites ont eu beaucoup d'accueil.


Ainsi, dix jours après le voyage à la France, je suis allée à Port-bou.

J'avais envie de faire une dernière visite pour boucler la boucle: Le Mémorial de Walter Benjamin


Le premier Mémorial que j'ai visité, mon premier jour des jolies vacances a été sur le Coll de Belitres.  Aujourd'hui, je peux voir où est cet endroit, au sommet de la montange.
Là-haut, j'avais commencé le voyage.  De l'autre côté il y a Cerbère.
De cette côté, Port-bou et le Mémorial de Walter Benjamin


Le Mémorial de Walter Benjamin est une création originale de l'artiste isràelian Dani Karavan, mort le dernière année.  C'est une ouvre pleinement integré dans le paysage.  D'en haut le monument est complètement invisible aux yeux et on ne voit qu'un pli dans la roche.  Mais l'oeuvre
 offre au visiteur un itinéraire qui est une expérience en soi même.  On peut descendre l'escalier et arriver presque a l'eau de la mer.
Pour moi a été com descendre dans un tunnel ont il y avait la "lumière au fond", comme l'expérience liée à la mort.  Mais l'ascension a produit le même impact.
 
De cette façon, Karavan a réussi a capturer l'éssence de la philosophie de Benjamin.  Et avec le nom "Passages" qui rappelle l'oeuvre benjaminienne Passagenwek sur les transits de l'homme a travers la vie, l'exil, le passé et la mémoire.

Pour moi, le principe et le final de la vie, le principe et le final d'un voyage: Les jolies vacances










 Les jolies vacances

VII. Collioure 

Les dernières jours: l'Église Notre Dame des Anges,  Banyuls sur mer et les moules-frites





Les jours passent a Collioure, le temps se'n va sans faire de bruit, doucement... 

J'aimerai qu'il reste un peu plus longtemps, j'aimerai l'arrêter encore quelques instants...




Maintenant, que je suis presque d'ici, que je me sens déjà chez moi...

Que, j'ai l'impression de faire partie de ce paysage...


Le jolie appartement, que j'ai fait mien, est plein de mes choses et disposé a ma manière.  

Je n'ai pas besoin de rien et je sais ou trouver les rues, les boutiques, les ateliers, le supermarché, les restaurant...

Je connais des gens et ils me saluent dans la rue. 

Le garçon du supermarché, le chauffer du Petit Train...

J'ai rencontré la femme de la boutique ou j'avais achetté une jolie robe l'autre jour.  Hier, j'ai croisé sa route précisément le jour où j'ai décidé de porter la robe pour la première fois. Elle a plaisanté en simulant la surprise de ne pas reconaître la robe: -"Quelle belle robe!! ou l'as-tu achetée?"

Puis, quan je rentre à la maison, je retrouve mon hôte dans les escaliers qui me demande si j'ai besoin de quelque chose de plus.

C'est le sentiment d'être à la maison...


La ville est gentile.

Hier, il a plu toute l'après midi et le soir et ça a donné à la ville une certain air de la vie quotidienne.  

Ce matin, pendant je me brossais les dents, j'ai vu du balcon une école de petits enfants en ligne, main dans la main.

La température a baissé légèrement et le matin les tenues sont plus hivernales: les touristes, toujours avec un short mais une veste para dessus.



J'ai demande à mon hôte un secheur-cheveux parce que j'ai froid après la douche avec les cheveux humides.

Et j'ai sorti la coverture du placard pour la mettre sur le lit.

Ce ne ressemble plus le temps de vacances. 
L'été part doucement...



Je peux deviner que ce ne serai pas facile de partir d'ici


Et le gentil "cavalier" que j'avais retrouvé?

Nous nous sommes vus tous les jours: on a fait rendez-vous pour lui présenter a Machado, avant faire la route du Petit Train, visite à l'Église Notre Dame des Anges,  promenade sur la plage, séance photo, dernièr verre de vin en regardant la mer, dïner d'adieu à Banyuls sur mer, et assiette de moules frites le jour avant partir, épuisant les instants finals...toujours difficile le dernier mot, le dernier regard, et le silence...

Finalment, j'ai resté un jour de plus, mais le temps vient quand même et je doit faire le coeur fort

Dans le dernier chapitre du livre d'Einstein et les vèlos, Irvine a écri: 
"Le ciclisme est une meditation en action"

Ainsi que j'ai dit au revoir à mon hôte qui m'a aidé à remettre les sacoches sur le vélo et je pars en regardant vers l'avant, en équilibre...

... et la ville me voit partir et me sourit en complice de l'histoire commun, elle me regarde coquine et me fait un dernier câlin à l'estation du train...

À velo on découvre que tout ce qui se passe dans la vie, va bien...

Irvine dit que faire un long voyage à vélo et réflexir sur ce voyage, nous done l'opportunité d'élargir nos horizons et nos limites: voir le monde sous un nouvel angle. 

Et je dis: Pour avoir un nouvel angle, une autre vision plus creative, il faut simplement tourner un peu l'appareil photo 😉











dimarts, 11 d’octubre del 2022

 Les jolies vacances

VI. Collioure 

Le Château Royal 






Voilà, un des plus importants monuments historiques de la ville de Collioure.

Le Château Royal est une fortification médiéval, initialement construite sur des autres constructions defénsives des romains entre 1242-1280 et modifié par le Marquis de Vauban qui l'adaptait aux besoins militaires du XVIIème siècle. 

La forteresse été conçue comme defense du port naturel d'Elne (Illiberis, lire le toponyme d'Elne) que étais Caucoliberis, le nom latin de Collioure.

Le château a été maintes fois remaniée et modifié et a connu les luttes franco-espagnoles pour la frontière et aussi les dernières guerres du XXème siècle qui ont vue ses casernes servir de prison.  Le 1922, a été classé Monument historique.  

Actuellement, on se fait des visites commentées, concerts et d'autres manifestations culturelles.

Ce matin, je pars avec l'objectif claire de me plonger dans autre temps a travers la visite de cette magnifique construction.

J'ai quitté la maison et j'ai pris la route vers le Château en passant par le pont et la cabine du Petit Train.  Je dis bonjour au chauffer et continue jusqu'à l'entrée.















A l'entrée, je n'ai pas pu résister à la tentation d'acheter un bel éventail aux motifs Collioure.

Après, les murs me transportent directement au XVIIème siècle...


Une fois a l'intérieur je passe à côté d'un group qui écoute les explications presque théâtrales d'un guide qui m'invite a y rester devinant mon intérêt en voyant que je m'arrête quelques instants.  Je m'excuse poliment car je vais continuer vers una exposition temporaire au sujet de "La retirada" que j'ai lu dans les brochures qui m'ont été remises.

Une fois de plus, je suis dans l'année 39 et témoin de l'horreur de la guerre espagnole et de l'exil.









On peut lire:

"lorsque dans l'Espagne fasciste on crie: 'Mort a l'intelligence', en l'Espagne républicaine on célèbre la fête du livre"

















...et le film se projette à nouveau dans ma tête, sur le fond rouge... (littéralement dans la couleur des tableaux, mais aussi virtuel à cause du sang versé)

Après un long moment, j'ai quitté la sale pour la place d'armes du château et, d'un coup, j'avais la impression de revenir au temps de Vauban sauf pour le group et le guide qui continue avec la interpretation de l'histoire. 

Puis, j'ai suivi l'Itinéraire..


































Le bâtiment et.....








les vues...







et aussi, l'exposition de Vincent Torguet qui me fait oublier, un instant, ou je suis, avec ses colours si intenses...







La dernière partie de l'itinéraire m'emmène dans les entrailles du château.

Un frisson a parcouru mon corps alors que je traversais les couloirs de pierre...
























Et en sortant, j'ai réalise que j'avais fait cette partie du tour en retenant mon soufflé...et j'ai pris une grande bouffer d'air...





C'est après cette aventure a travers le Moyen Age que j'ai rencontré un "cavalier" de cette époque...



















































 Les jolies vacances

V. Collioure

La tombe de Machado


Que dire d'Antonio Machado Ruiz...

Quand je l'ai étudié à l'école, je me souviens que cela me faisait du bien de partager l'un des noms de famille avec quelqu'un d'aussi important.


Sa tombe été l'une des premières destinations que j'avais prévue lors de la prèparation du voyage et je dois avouer que j'ai ressenti une profonde émotion en y allant.

On doit dire que c'ètait comme si l'endroit m'appelait et j'ai fini par y aller plusieurs fois à des jours différents.

Mais la première fois, j'ai du mal à mettre un seul nom sur l'émotion d'être devant la tombe de Machado et ce qu'elle représente. 

Emotion par un être que je n'ai pas connu en vie?


Je sais seulement que à ce moment-là, j'ai écouté ce que mon corps me demandait:  j'ai pris un poignée de petits cailloux et j'ai fait un coeur sur la pierre...

Parfois, les choses se font sans réfléchir emprisonnés que nous sommes de nos propes sentiments.

Peut être que le nom de cette émotion soit Amour?


Après, j'ai lis les mots: le temps passe, le souvenir reste...




dilluns, 10 d’octubre del 2022

 Les jolies vacances

IV. Collioure Fort Saint Elm et Port-Vendres

Enfin je me laisse aller:  Collioure m'appelle depuis des jours et je repars en voulant faire du vélo au



Fort Saint Elm 

Il y a un petit train touristique que part du Quai de l'Amirauté qui monte au Fort Saint Elm et après descend de l'autre coté jusqu'à Port-Vendres et retourne par la côte a Collioure.  J'ai déjà fait le traject pour reconnaître le chemin, le jour anterieur et je lui ai dit merci au chauffeur du petit train parce qu'il m'avait montré le chemin que je voulais faire avec le vélo.  

Le lendemain, je suis sorti avec le vélo.  Il était de nouveau jour du marché (mercredi) et je suis passé devant la cabine au départ du voyage du Petit Train.  J'ai salué le chauffer qui m'a reconnue sous mon casque et la tenue de cycliste.

Il m'a dit si vraiment je veux monter a Saint Elm avec le vélo donc il y a des pentes avec un dénivelé considerable.  J'avais beaucoup d'energie matinal et la sécurité que donne avoir fait le voyage et pesé les forces et j'ai dit "oui".  

Puis il m'a dit: "D'acord, eh bien!, je vais partir dans 10 minutes et je pense que avant que tu y arrives en haut, je te doublerai"

Je lui ai fait un grand sourire.  Le prix, pour moi, était d'arriver au sommet, mais il y avait un autre prix qu'était partager la route, savoir que quelqu'un d'autre la faisait aussi.  Comme la vie elle-même.

Avec cette jolie idee, j'ai sorti par la rue de la République jusqu'à le rond-point de l'Église Reformé de France et après la rue du Temple et la rue de la Galére.  

Le chemin monte entre terrasses de vignes et champs agricoles, en faissant des allers-retours.

Il y avait une lumière vive et le paysage était brillant au soleil.  

L'aire était pur et frais et fessait ressortir les couleurs en les rendant très vives.  


À mesure que je montais, le fort était plus proche et les vues étaient plus et plus belles






La vielle quand je suis monté dans le Petit Train je n'avais pas pris de photos car j'avais decidé de profiter du paysage et du voyage. 

J'avais pensé que ferais les photos avec le vélo.


On dirait que c'est la même idee du film "Amélie".

Dans ce film, Amélie prend un nain du jardin de son père et l'envoie en voyage.  Le père reçoit des cartes postales du nain posant avec la statue de la Liberté a New York ou avec la Tour Eiffel derrière lui à Paris.










Mon vélo est comme le nain du film qui apparaît sur toutes les photos comme s'il voyageait seul...











Enfin, je suis arrivé au sommet et pendant que je prenais une des photos, j'ai vu le Petit Train arriver juste derrière moi.









Derrière le pare-brise du train...le visage surpris du chauffer... 

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Bien sûr, j'ai visité le fort 







Sans pouvoir arrêter de faire des photos, j'ai sorti du Fort et j'ai commencé la descente de l'autre côté.

Je vis toujours les descentes comme une petite recompense pour le sacrifice anterieur.

C'est en ce moment là, que me venait a la tête la frase que j'avais li hier sur le livre d'Einstein et l'art de faire du vélo:

"Cuando avanzas haciendo girar el plato, estas montando en bicicleta. Cuando vas a rueda libre solo estas dando una vuelta"

Ned Overend (1955) champion de vélo de montagne


C'est en ce moment-là que 

Port-Vendres apparaît devant més yeux. 

 J'ai lis que c'est le port de pêche le plus actif du Roussillon, et tient son nom de Portus Veneris, le port de Venus.  Le port est atypique car se trouve, litteralment, au centre de la ville. On dit que la plus part des bananas consomées en toute la France arrivent a Port-Vendres d'Afrique.


Au millieu de la place royale on peut trouver l'obélisque (33m d'haut) que fut contruit à la demande du maréchal de Mailly pour le roi Louis XVI.  C'est fait en marbre rose de Villefranche de Conflent et en marbre blanc d'Estagel.  Les 4 bas-reliefs représentent la liberté du commerce, l'esclavage aboli, la marine et l'Amérique Indépendante.  Inscrit sur la liste des monuments historiques a aussi resprésentations des quatre continents: Europe, Asie, Afrique et Amérique.



En suivant la Route des Cols, je retourne a Colliuore...

C'est au prix de retourner chaque jour a Collioure que je commence a me sentir chez moi.




Sur le chemin du retour, je pense en une idée que j'ai lue du livre sur le vélo:

"Lo que está en juego es la libertad" (pag 90)



Et certainement, on peut sentir cette liberté avec le vélo:

 je peux aller où je veux, quand je veux et m'arrêter là où se trouvent les meilleures vues.