divendres, 7 d’octubre del 2022

 Les jolies vacances

I. Cerbère












Cette année

j'ai pris la décision de donner un certain sens à un voyage que je voulais faire...

J'ai eu la besoin de faire un voyage pour les vacances qui fut vraiment un voyage dans l'espace, dans le temps et dans mon intérieur.

Voilà que le premier aspect que j'ai pris en compte est le moyen de trasport, et j'ai valoré faire un mélange: le train pour les longues distances, le veló pour les moyennes distances et, pourquoi non, comme on fait souvant, marcher.

L'objectif: avoir en tout moment, la sensation d'être en mouvement et avec la bonne vitesse pour réaliser le "paysage" et comment ces aspects exterieurs confronten mon intérieur et, en plus, le changent de sorte que la personne qui revient en est une autre (en connexion avec l'idée sur comment les voyages nous changent, que j'ai écrit dans un article en mai, 2018).

Comme dirait le docteur en neurocience Mariano Sigman, ça serait un experiment avec moi même.

Ainsi que j'ai choisi une zone geographique, une idée directrice et aussi "un livre de chevet":

La zone: le sud de la France

L'idée directrice: "La retirada" (l'exile des républicains espagnols, fuyant la guerre de 1936)

Et le livre: "Einstein et l'art de faire du velo" de Ben Irvine.


Le voyage comence.  J'ai mis ce qui rentre dans deux sacoches, je les ai accrochées au veló et j'ai pris un train direct pour Cerbére sur mer, juste à la frontière. 

Soit dit en passant, qu'on se sent plus libre, moins on porte.  


On sait que Cerbère, également que Portbou sont des villes de passage.

La dernier ville avant la frontière, d'un coté et de l'autre des Pyrénnées.  Seul un tunnel separe les deux communes. 



L'architecture du bâtiment de l'Hotel Belvedere du Rayon Vert m'a impacté en sortant de l'Estation.  


Bien que toute la ville soit orientée vers la mer, l'hôtel, pratiquement construit sur les vois ferrées, semble regarder la montagne.   





L'ârret a Cerbére est conçu pour prendre conscience d'être en mouvement et pour commencer l'itinéraire au point de depart: Mémorial au col des Belitres, pour témoigner "la retirada", l'exil des républicains espagnols en 1939. 

Un lieu magique qui me relie à un mélange d'èmotions entre la tristesse, la colére et la peur... 



Je suis arrivée ici à pied en suivant le chemin qui monte derrière la Poste sur la rue de Jean Barrat en marchant environ 20 minutes pour arriver du côte de l'ancienne douane. Une inscription de 2016 reproduit la phrase de John Donne, en catalan, comme un hommage aux brigades internationales:










La descente  de l'autre côte, m'a emmené le long du sentier du littoral jusqu'à le Phare du Cap Cerbère ou la montagne semble plonger dans la mer et il semble que tu es au bout du monde sur un précipice de pierre grise.

 
Après ce premier contact avec l'histoire et la nature, je vais dîner en réfléchissant à la façon dont la vie nous amène à des situations propices à l'apprentissage.





Le lendemain, Cerbère laisse moi partir avec une sympha image de Burt Simpson qui fait signe "Au revoire" et la petite Sirène qui me regarde coquine sur un mur à la plage...



...Je traverse un tunnel sous la voiée ferrée...





Et sur le chemin de la gare, un veló tandem m'accompagne... 








Je part avec des sentiments entre la gratitude de ce que la ville m'a montré, la nostalgie de la perte et l'incertitude de ce qui m'attend.










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