Les jolies vacances
III. Collioure, Argeles sur Mer et Elne
Je me suis réveillé tôt.
La ville m'appelait mais je voulais encore continuer avec la planification de voir ce qui était plus loin en premier.
Et la prochaine chose que je voulais vivre était arriver a Elne via Argeles sur Mer.
Cependant, je suis parti tôt pour une promenade matinale rapide à la mer en suivant les ruelles.
Il y avait des gens qui décoraient chaque coin de Colliuore avec des fleurs, des coeurs et noeuds et rubans, tout en rose et je leur ai demandé ce que cela signifiait. -"C'est l'octobre rosa" -m'ont-elles dit-
Et j'ai pensé que c'était joli...
Je suis parti le matin avec le vélo déterminé a suivre le sentier littoral sans savoir avec certitude s'il serait entiérement cyclable ou non.
Je suis sortie per l'avenue d'Aristide Maillol et tout de suite la rue Roman Rolland que m'ha porté a la route de Colliure a Argeles, mais il y avait un chemin que portait au camping de la Girelle et je l'ai suivé...les vues étaient spectaculaires
Le ciel avait quelques nuages aux formes extravagantes. A ma droite, était le Fort Carré. D'autres campings sont apparus dans le paysage: Camping les Amandiers et Camping Les Criques de Portails.
Une dernière étape avant atteindre le point de vue de Valmy et la tour de la massane oú la table d'orientation explique l'histoire du lieu.
De là, tout descendait vers Argelès
Je n'ai trouvé qu'un seul endroit où je devais descendre de mon vélo, car il y avait un escalier.
Après ça, j'ai trouvé L'Hameau du Racou.
L'histoire explique que le "Racou" était le "Recoin" où au début du XXème siègle avait quelques cabines de bain et cabanes de pêcheurs construites sur le sable. Les premières maisons apparaissent en 1930 et en 1960 les habitants décrètent l'indépendance du hameau car il était plus qu'un simple quartier d'Argelès par son ambiance familial et calme. La commune indépendente du Racou n'a été pas reconnue, mais l'action permetait de donner des noms catalans aux rues.
Une plaque de 2012 que disait:
"ARBRE AUX ENFANTS" dedié aux "soixante-dix enfants de moins de dix ans, républicains, catalans et espagnols, juifs et tziganes décédes au camp d'Argelès". Impressione encore plus pour le fait d'être au milieu des campings et les hotels.
Ça vraiment m'a touché au point que j'ai oublié faire une photo...
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J'ai decidé laiser le vélo pour aller a Elne donc j'ai vu que il n'y a que un kilometre et 600 metres, pour arriver a la Maternité depuis l'estation de train. J'arrive donc à Elne vers midi prêt a passer le reste de la journée en ville et la Maternité sera la première visite.
J'avais vu le film "La llum d'Elna", une production de la Télévision de Catalogne, Distinto Films, Radio Télévision Suisse, Radio Télevision Espagnole, Bohemian Films et avec la partisipation de Canal Sud Radio et Télévision et la collaboration del Département de Culture de la Generalitat de Catalunya que reçoit le prix Gaudi.
Le film raconte comment dans Elne, le 1942, après trois ans rendant dignement les mers internés dans les camps de réfufiés et sauvant la vie de leurs enfants, la Maternité d'Elna a repoussé l'ordre de tancament des autorités françaises. La directrice Élisabeth Eidenbenz, leurs collaborateurs et les mers qui ont aidé, feront tout le possible pour l'empêcher.
après voir ce film
La surprise a été que presque toute la distance jusqu'à arriver a la Maternité est sur une route étroite sans accotement avec beaucoup de circulation très rapide. J'ai trouvé qu'il serait dangerouse y arriver à pied et j'ai tourné la queue vers le centre-ville.
Je suis quand même deçue, je cherche l'office du tourisme pour demander quelque information. C'est là qu'on m'a dit qu'il n'y a aucune moyen de transport publique pour y aller et qu'ils ne recommandaient pas du tout y aller à pied.
Alors, j'ai decidé visiter la ville...
Le toponyme Elna, selon le philologue Joan Coromines, vient de la forme basque iri berri (Ville neuve) que donne la forme iberique lliberri, ancien nom de la ville. Il y a une autre proposition qui suggère que le nom vient d'Helene et que c'est l'empereur Constantin I a donné la ville en mémoire de sa mère.
La ville est construite sur une petite colline entouré de champs et vignes.
Le Musée Étienne Terrus est a quelques metres de la cathédrale et c'est là que je découvre une belle collection de tableaux de l'ami de Maillol.
De retour a Collioure, déjà assise à nouveau dans le train, je me suis laisser libre de ressentir la déception de ne pas voir mes attentes satifaites et je pensais que je dois retourner à Elne.
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